@article{article_845728, title={Espace et immensité intime dans La nuit de feud’Éric Emmanuel Schmitt}, journal={Litera: Journal of Language, Literature and Culture Studies}, volume={30}, pages={505–520}, year={2020}, DOI={10.26650/LITERA2020-0042}, author={Abouelkacem, Hafid}, keywords={Space, intimate immensity, desert, imagination, reverie}, abstract={Notre étude vise l’« immense » dans La Nuit de feu en ce qu’il permet de mettre en lumière le désert. En cela que nous avons recouru à la notion de l’immensité intime théorisée dans la philosophie de Gaston Bachelard. É. E. Schmitt s’est emparé du « je » que d’ailleurs il n’aime pas pour dire quelle révélation il avait reçu et quel homme il est devenu après l’appel intime de l’immense. Partant du fait que l’immensité du désert retentit en immensité intime, nous avons montré à quel point le désert est un espace de renaissance et de révélation. Le texte est ainsi jonché des marques de l’immensité, cela est particulièrement dû à la rêverie de l’immense qui s’est activée dans l’intimité du narrateur. Sa contemplation de l’infini a fait que son corps a subit une dilatation, ou encore une nette expansion. Ce qui corrobore le fait que le regard absorbe l’immensité du désert. Le dédoublement du corps est aussi nettement décelable chez le narrateur. Deux êtres logent en lui. Le phénomène d’expansion se produit aussi sous le mode d’une ascension. La dilatation du corps à laquelle la rêverie a donné naissance permet au narrateur de se libérer de la pesanteur afin de respirer cosmiquement jusqu’à se trouver dans un ailleurs intime, spatial et atemporel.}, number={2}, publisher={İstanbul Üniversitesi}