Dans le cadre du projet ACI «Les sentiments à travers les corpus d’apprenants» soutenu par l’Université de Poitiers, nous avons collecté plus de 900 min de discours d’apprenants en interaction et en production continue. Ces productions orales étaient accompagnées de deux productions écrites. Ainsi, le corpus était bien renseigné et permettait de confronter les informations obtenues dans les deux types de discours. Les participants étaient tous des étudiants (d’un niveau intermédiaire/avancé) dans des départements de langue et de littérature françaises des Universités Aristote de Thessaloniki en Grèce, de Chypre et de Varsovie en Pologne. Ce corpus oral, précisément, représente de fait l’interlangue de ces apprenants. Pourtant, cette démarche d’analyse (aussi complète que possible) a été confrontée à certaines interrogations qui pourraient être résumées comme suit: quels aspects liés à la problématique du projet et au discours émotionnel peuvent être mis en valeur ? Comment peut-on analyser les productions orales d’un point de vue linguistique sachant que les apprenants étaient dans une situation d’interaction semi-authentique ? Notre recherche de grilles nous a permis d’en dresser une liste très longue (voir par exemple les travaux de Traverso, 2005 ; Cappeau, 2001 ; 2004) mais qui répondent à des objectifs précis ou qui correspondent à des cadres méthodologiques spécifiques. Ces grilles se sont surtout révélées inadéquates pour rendre compte de l’impact de l’écrit sur l’oral et de l’impact de l’oral sur l’écrit. Dans le cadre de cette communication, nous nous concentrerons alors sur les critères qui nous paraissent importants afin d’analyser un corpus tel que le nôtre.
Dans le cadre du projet ACI «Les sentiments à travers les corpus d’apprenants» soutenu par l’Université de Poitiers, nous avons collecté plus de 900 min de discours d’apprenants en interaction et en production continue. Ces productions orales étaient accompagnées de deux productions écrites. Ainsi, le corpus était bien renseigné et permettait de confronter les informations obtenues dans les deux types de discours. Les participants étaient tous des étudiants (d’un niveau intermédiaire/avancé) dans des départements de langue et de littérature françaises des Universités Aristote de Thessaloniki en Grèce, de Chypre et de Varsovie en Pologne. Ce corpus oral, précisément, représente de fait l’interlangue de ces apprenants. Pourtant, cette démarche d’analyse (aussi complète que possible) a été confrontée à certaines interrogations qui pourraient être résumées comme suit: quels aspects liés à la problématique du projet et au discours émotionnel peuvent être mis en valeur ? Comment peut-on analyser les productions orales d’un point de vue linguistique sachant que les apprenants étaient dans une situation d’interaction semi-authentique ? Notre recherche de grilles nous a permis d’en dresser une liste très longue (voir par exemple les travaux de Traverso, 2005 ; Cappeau, 2001 ; 2004) mais qui répondent à des objectifs précis ou qui correspondent à des cadres méthodologiques spécifiques. Ces grilles se sont surtout révélées inadéquates pour rendre compte de l’impact de l’écrit sur l’oral et de l’impact de l’oral sur l’écrit. Dans le cadre de cette communication, nous nous concentrerons alors sur les critères qui nous paraissent importants afin d’analyser un corpus tel que le nôtre.
Primary Language | French |
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Journal Section | ARTICLES |
Authors | |
Publication Date | August 1, 2017 |
Published in Issue | Year 2017 Volume: 3 Issue: 1 |