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L’objectif de cet article est d’évaluer les progrès d’une petite cohorte d’étudiants hellénophones chypriotes (7) dans l’acquisition de la voyelle /ɛ̃/ au cours de leur parcours universitaire et de découvrir quels facteurs peuvent causer ces progrès ou leur absence. Dans cette étude longitudinale l’évaluation a été faite à deux stades : en 2012 où les sujets étaient en première année (niveau A2-B1) et en 2016 où ils sont inscrits en Master 2 (niveau B2-C1). L’étude est basée sur un corpus constitué des enregistrements de trois courts textes contenant des mots où la voyelle ciblée est représentée et sur un uestionnaire où les participants jugent leur prononciation en français et leur motivation à l’améliorer. L’analyse des productions de la voyelle nasale /ɛ̃/ a été effectuée pour les deux stades : a) par le jugement perceptif de quatre enseignants sur la voyelle /ɛ̃/ dans huit mots sélectionnés dans des textes lus par les participants, et b) par le jugement de ces huit mots par un phonéticien, visant à confirmer les jugements perceptifs des enseignants sur la consonantisation de la voyelle /ɛ̃/ et les distorsions subies par cette dernière. Les résultats obtenus montrent que la prononciation de la voyelle /ɛ̃/ est une zone potentielle de fossilisation. En dépit d’efforts d’amélioration de la part des participants, les progrès restent limités. Ces progrès varient avec l’étudiant, avec le mot qui contient la voyelle et avec la place de la voyelle dans le mot.
Primary Language | French |
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Journal Section | ARTICLES |
Authors | |
Publication Date | September 30, 2016 |
Published in Issue | Year 2016 Volume: 2 Issue: 3-2 |