Oscillating Djebarian Novel: Autobiography and Autofiction in Assia Djebar’s An Algerian Cavalcade

Year 2024, , 229 - 247, 21.06.2024

Fatma Akbulut Üçyıldız

https://doi.org/10.26650/LITERA2023-1388382

Abstract

To say that the simplest definition of an autobiography involves a person writing about their own life would not be wrong. However, this genre, which is also referred to as “writing about one’s own life” or as an “I” narrative in the literary world, has been the subject of ongoing debate for many years. Recent literary theorists have argued autobiographical writing to perhaps not be completely possible due to reasons such as unconscious changes that may occur in memory (i.e., forgetting), as well as the occasional voluntary censorship or conscious changes that can also occur. The conscious and unconscious changes that are likely to occur in an author’s work is currently leading toward the new genre of autofiction. This term, first used by French writer Serge Doubrovsky in the 1970s to describe his novel Fils [Son], can simply be summarized as the author’s fictionalized narration of his own life. In other words, autofiction may not yet have any short or clear definition but is in reality an autobiography written according to romantic codes. The aim of this study is to show how the codes of the autofictional narrative function in the novel by the famous Algerian novelist and history professor Assia Djebar titled L’Amour, La Fantasia in French and Fantasia: An Algerian Cavalcade in the English translation, in which the historical and individual narratives intertwine within the framework of the concepts of autobiography, autobiographical novel, and autofiction.

Keywords

Autobiography, autobiographical novel, autofictional story, collective autobiography, Assia Djebar

Roman Djebarien en Tangage: Autobiographie et Autofiction dans L’Amour, La Fantasia d’Assia Djebar

Abstract

Il ne serait pas faux de dire que la définition la plus simple de l’autobiographie est l’histoire d’une personne écrite par lui-même. Cependant, ce genre, appelé également « l’écriture de soi » ou le récit en « je » dans le monde littéraire, fait l’objet d’un débat permanent depuis de nombreuses années. Des théoriciens littéraires récents ont fait valoir que l’écriture autobiographique n’est peut-être plus tout à fait possible en raison de changements inconscients qui peuvent se produire, parfois involontairement, dans la mémoire, c’est-à-dire l’oubli, et parfois consciemment - censure, changements conscients, etc.- Les changements conscients et inconscients qui risquent fort de se produire dans l’œuvre de l’auteur nous conduisent aujourd’hui vers un nouveau genre, celui de l’autofiction. Ce terme, utilisé pour la première fois par l’écrivain français Serge Doubrovsky dans les années 1970 pour décrire son roman Fils, peut simplement être résumé comme la narration fictionnalisée de l’auteur sur sa propre vie. Dans d’autres mots, l’autofiction, qui n’a pas encore de définition courte et claire, est en réalité une autobiographie écrite d’après les codes romanesques. Le but de cette étude est de montrer comment les codes du récit autofictionnel fonctionnent dans le roman de la célèbre romancière algérienne et professeure d’histoire Assia Djebar qui s’intitule L’Amour, La Fantasia, dans lequel le récit historique et le récit individuel s’entremêlent au sein du cadre des concepts d’autobiographie, de roman autobiographique et d’autofiction.

Keywords

Autobiographie, roman autobiographique, récit autofictionnel, autobiographie collective, roman Djebarien

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