Poetic language is distinguished from other types of expression by its discontinuous and elliptical syntax as well as by its unusual and metaphorical content. While practical language has an essentially informative and communicative function, poetical language is not primarily concerned with communication. Although this creative language is used in other fields such as advertising and politics, its use in poetry has a dominant artistic function, therefore autonomous. Moreover, a poetic text deviates from prose in several respects. This is why a poem cannot be analyzed in the same way as other types of texts are analyzed. This article aims to analyze from a formal and semantic point of view a poem by Paul Verlaine, “Le ciel est, par-dessus le toit”. To show the rhythmic organization of the poem, the analysis begins with the level of the form with the provisions of rhymes, the metric system, alliteration, assonance, homonymy, paronymy. This formal analysis leads to the semantic and notional level with parasynonyms, oppositions (spatial, thymic, temporal, nature / culture, others / I). This is followed by the analysis of all the referential relationships between the words or syntagms of poetry. Also, at the content level, the status and place of the /I/ are presented on the basis of the above. This poem composed of four stanzas is divided into two sequences: the three stanzas describe the outer space with all its euphoric elements while in the last stanza, the /I/ which appears in its inner universe, is cut off from the open space, which is entirely dysphoric.
Le langage poétique se distingue d’autres types d’expression par sa syntaxe discontinue et elliptique ainsi que par son contenu inhabituel et métaphorique. Tandis que le langage pratique a une fonction essentiellement informative et communicative, le souci du langage poétique n’est pas prioritairement la communication. Quoique ce langage créatif soit utilisé dans d’autres domaines comme la publicité et la politique, son usage dans la poésie a une fonction dominante artistique, donc autonome. Par ailleurs un texte poétique s’éloigne de la prose à plusieurs égards. C’est la raison pour laquelle un poème ne peut être analysé comme on analyse d’autres types de textes. Cet article vise à analyser du point de vue formelle et sémantique un poème de Paul Verlaine, « Le ciel est, par-dessus le toit ». Pour montrer l’organisation rythmique du poème, l’analyse commence par le niveau de la forme avec les dispositions des rimes, le système métrique, l’allitération, l’assonance, l’homonymie, la paronymie. Cette analyse formelle débouche sur le niveau sémantique et notionnel avec des parasynonymes, les oppositions (spatiale, thymique, temporelle, nature/culture, les autres/je). Ce qui suit par l’analyse de tous les rapports référentiels entre les mots ou syntagmes de la poésie. Toujours au niveau du contenu, l’état et la place du /JE/ sont présentés en partant de ce qui précède. Ce poème composé de quatre quatrains est divisé en deux séquences : les trois strophes décrivent l’espace extérieur avec tous ses éléments euphoriques alors que dans la dernière strophe, c’est le /JE/ qui apparait dans son univers intérieur, coupé de l’espace ouvert, qui est entièrement dysphorique.
Primary Language | French |
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Subjects | Creative Arts and Writing |
Journal Section | Research Articles |
Authors | |
Publication Date | June 23, 2020 |
Submission Date | March 26, 2020 |
Published in Issue | Year 2020 |