Dans sa division tripartite de la traduction, Jakobson définit la traduction intersémiotique et marque le début d’un nouveau tournant dans les études traductologiques, la traduction n’est dorénavant plus considérée comme une activité uniquement linguistique. Cependant, les débuts de la traduction intersémiotique en tant qu’activité sont plus anciens. Les interactions entre le cinéma et la littérature remontent à un passé lointain avec les premières adaptations cinématographiques des œuvres littéraires. Ainsi, des auteurs à travers le monde ont été adaptés au cinéma et Honoré de Balzac en fait également partie. Connu et traduit à travers le monde, Balzac est également l’un des auteurs français dont les œuvres sont le plus adaptées. La question de fidélité en traduction a longtemps été un sujet auquel une attention majeure a été attribuée, dans la traduction intersémiotique le sujet, sans être totalement différent, a pris une nouvelle tournure. Bien que l’adaptation des œuvres littéraires en divers systèmes de signes soit une des formes de la traduction intersémiotique, certains chercheurs ne la considèrent pas comme étant une traduction. Dans ce travail, nous allons traiter la question de la fidélité dans la pratique traduisante intersémiotique du roman Illusions perdues de Balzac en film cinématographique réalisé en 2021 par Xavier Giannoli. Cette étude va être réalisée par le biais de l’analyse des transformations qui ont été effectuées dans le film éponyme du roman en nous référant à la théorie de l’adaptation filmique de Patrick Cattrysse.
Primary Language | French |
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Subjects | French Language, Literature and Culture |
Journal Section | World languages, cultures and litertures |
Authors | |
Publication Date | April 21, 2024 |
Submission Date | March 21, 2024 |
Acceptance Date | April 20, 2024 |
Published in Issue | Year 2024 Issue: 39 |