JIHADIST DISENGAGEMENT AND DERADICALIZATION IN FRANCE AND BELGIUM: SOME THEORETICAL EXPLANATIONS

Yıl 2023, Cilt: 12 Sayı: 1, 1 - 17, 30.10.2023

Samir Amghar Khadiyatoulah Fall

Öz

This article attempts to identify what pushes a person to leave Islamic violence behind. Because disaffiliation is a process, hit suggests looking not for a trigger element, but for the different variables are intertwined in an “equation of disaffiliation”. The reasons for getting out are the product of a jihadist disenchantment followed by a discordance between the individual’s aspirations and the possibility of reaching those aspirations within the jihadist movement.

Anahtar Kelimeler

France, radicalization, Islamic groups, Jihadist movement

Kaynakça

• Depuis 2011, près de 5 000 combattants européens auraient intégré des phalanges jihadistes, telles qu’al-Qaïda et l’État islamique en Syrie et en Irak.
• Peter R. Neumann, Victims, Perpetrators, Assets: The Narratives of Islamic State Defectors, The International Centre for the Study of Radicalization and Political Violence, 2015.
• « Que nous apprennent les témoignages de jihadistes français “repentis” ? », Les Échos, 21 novembre 2015.
• Voir Luis Martinez, La guerre civile en Algérie, Paris, Karthala, 1998.
• Samir Amghar et Amel Boubekeur, Islamist Patties in the Maghreb and their links with the EU: Mutual Influences and the Dynamics of Democratisation, Euromesco Paper, 2006.
• Gilles Kepel, Le Prophète et Pharaon, Paris, La Découverte, 1984.
• La littérature sur la radicalisation islamique donne ainsi l’impression que « tout a été dit sur le sujet ». Les chercheurs se seraient engagés dans une « quête sans fin des causes de la violence ».
• Voir Isabelle Sommier, « Engagement radical, désengagement et déradicalisation. Continuum et lignes de fractures », Lien social et Politiques, numéro 68, 2012.
• Michel Wieviorka, « Sortir de la violence », Socio (En ligne) 2015, mis en ligne le 6 novembre 2015. En langue anglaise, citons l’ouvrage d’Omar
• Ashour, The De-radicalization of Jihadists. Transforming Armed Islamist Movements, Londres, Routledge, 2009.
• Voir à titre d’exemple les travaux d’Isabelle Sommier, « Sortir de la violence. Les processus de démobilisation des militants d’extrême gauche », dans Ivan Carel, Robert Comeau et Jean-Philippe Warren (sous la dir.), Violences politiques. Europe et Amériques (1960-1990), Montréal, Lux éditeur, 2013.
• Voir également Olivier Fillieule, « Le désengagement d’organisations radicales. Approche par les processus et les configurations », dans Pascale Dufour, Graeme Hayes et Sylvie Ollitraut, Liens social et politiques, numéro 68, automne 2012.
• Cf. Olivier Fillieule (sous la dir.), Le désengagement militant, Paris, Belin, 2005.
• Isabelle Sommier, Op. cit.
• Isabelle Sommier, Op. cit.
• Typologie reprise à Caroline Gachet. Voir son article, « Quitter le milieu évangélique », dans Jörg Stolz, Olivier Favre, Caroline Gachet et Emmanuel Buchard (sous la dir.), Le phénomène évangélique, Genève, Labor et Fides, 2014. On peut retrouver une typologie similaire dans l’ouvrage d’Omar Ashour, The De-radicalization of Jihadists, Londres, Routledge, 2009.
• Idée empruntée à Catherine Leclerc, voir son article, « Raisons de sortir. Le désengagement des militants du PCF », dans Olivier Fillieule (sous la dir.), Le désengagement militant, Paris, Belin, 2005.
• Isabelle Sommier, Op. cit.
• Entretiens réalisés avec l’auteur.
• Voir Abdelmalik Ramdani al-Jazaïri, Fatâwa al-‘ulamâ al-kabir fima oudhira mi dima’ fi-al jaza’ir (Les avis juridiques des grands oulémas sur le sang qui a coulé en Algérie), Éditions Maktabat, 1422 (calendrier musulman).
• Isabelle Sommier, « «Sortir de la violence : les processus de démobilisation des militants d’extrême-gauche », Montréal, Lux.
• Stephen Mullin, « Rehabilitation of Islamist Terrorists: Lessons from Criminology », Dynamics of Asymmetric Conflict, 3(3), 2010. Entretiens avec l’auteur.
• Romain Caillet, http://jihadologie.blogs.liberation.fr/2016/10/29/farid-benyettou-et-ses-predecesseurs/ https://www.mediapart.fr/journal/international/140116/confessions-dun-ancien-cheikh-islamiste-marocain?onglet=full
• Farid Benyettou est considéré comme le cerveau de la filière des Buttes-Chaumont. Il aurait incité de nombreux jeunes à rejoindre les jihadistes irakiens en 2004. Il aurait été le mentor de Chérif Kouachi, l’un des auteurs de l’attentat de Charlie Hebdo et proche de Dalil
• Boubakeur. Voir son ouvrage, coécrit avec Dounia Bouzar, Mon djihad, itinéraire d’un repenti, Paris, Éditions Autrement, 2017.
• David Vallat a, dans les années 1990, rejoint les jihadistes en Bosnie avant d’intégrer le Groupe islamique armé algérien. Voir son ouvrage, Terreur de jeunesse, Paris, Calmann-Lévy, 2016.
• Observations réalisées en janvier et février 2016.
• François Burgat, L’islamisme en face, Paris, La Découverte, 1995.
• Jillian Schwedler, « Can Islamists Become Moderates? Rethinking the Inclusion-Mooderation Hypothesis », World Politics, volume 63, numéro 2, avril 2011. Voir également Samir Amghar, « Les formations islamistes en Algérie : partis révolutionnaires ou partis de gouvernement ? », Maghreb-Machrek, numéro 194, hiver 2008.
• Samir Amghar et Amel Boubekeur, « Islamist Parties in the Maghreb and their links with EU: Mutual Influences and the Dynamics of Democratisation », Euromesco Papers, 2006.
• Patrick Haenni, L’islam de marché, Paris, Seuil, 2005.
• Olivier Roy, L’Échec de l’islam politique, Paris, Seuil, 1992.
• Cf. Catherine Leclerc, « Raisons de sortir. Le désengagement des militants du PCF », dans Olivier Fillieule (sous la dir.), Le désengagement militant, Paris, Belin, 2005.
• Albert O. Hirschman, Défection et prise de parole, Paris, Fayard, coll. « L’espace du politique », 1995.
• Peter Neumann (référence à compléter)
• Farhad Khosrokhavar, Les nouveaux martyrs d’Allah, Paris, Flammarion, 2002.
• http://jihadologie.blogs.liberation.fr/2016/11/29/le-lexique-du-jihadisme/ David Thomson, Les Revenants, Paris, Le Seuil, 2016.
• Isabelle Sommier, « Sortir de la violence: les processus de démobilisation des militants d’extrême-gauche », dans Ivan Carel, Robert Comeau et Jean-Philippe Warren (sous la dir.), Violences politiques. Europe et Amériques (1960-1979), Lux Editeur, 2013.
• Howard Becker, Outsiders. Études de sociologie de la déviance, Paris, Métailié, 1985.
• Voir Scott Atran, L’État islamique est une révolution, Paris, Les liens qui libèrent, 2016. Daniel Gaxie, « Economie des partis et rétributions du militantisme », Revue française de science politique, volume 27, numéro 1, février 1977.
• Voir Daniel Gaxie, « Économie des partis et rétributions du militantisme », Revue française de science politique, volume 27, numéro 1, février 1977.
• Albert Hirschman, Bonheur privé, action publique, Paris, Fayard, 1983, p. 151.
• Michaël Younnes Delefortrie, J’ai été djihadiste en Syrie, Bruxelles, La boîte à Pandore, 2016.
• Fondé par Fouad Belgacem, cette organisation entretenait des liens avec d’autres structures européennes (Sharia4UK, Sharia4Spain…).
• Prônant l’agit-prop et l’action directe, cette association aujourd’hui dissoute aurait envoyé sous sa houlette près de 70 Belges sur les 450 partis en Syrie.
• Asiem El Difraoui et Milena Uhlmann, « Prévention de la radicalisation et déradicalisation : les modèles allemand, britannique et danois », Politique étrangère, 4/2015 (hiver), p. 171-182. Thomas Pierret, « Crise et déradicalisation : rebelles syriens d’Ahrar al-Sham », Confluences Méditerranée, numéro 94, 2015, p. 35-49.
• Asiem El Difraoui et Milena Uhlmann, Op. cit.
• Samir Amghar, « Le salafisme en France : de la révolution islamique à la révolution conservatrice », Critique internationale, numéro 40, 3/2008, p. 95-113. Samir Amghar, Le Salafisme d’aujourd’hui. Mouvements sectaires en Occident, Paris, Michalon, 2011. Voir également Mohamed-Ali Adraoui, Du Golfe aux banlieues, le salafisme mondialisé, Paris, PUF, 2013.