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Philologie de la Créolisation des Traditions Musicales du Mašriq

Yıl 2017, Cilt: 37 Sayı: 2, 283 - 313, 15.12.2017

Öz

Au gré de l’histoire mouvementée du territoire géoculturel du Mašriq et symbolique de « l’Orient musical », s’est mise en place une importante palette de traditions musicales vivantes. Particulièrement marquée du double point de vue rythmique et stylistique, la diversité des pratiques musicales de ce territoire est la conséquence directe de leurs différences contextuelles. Il s’agit d’abord du sceau prosodique que la langue des textes chantés imprime sur le rythme des chants et qui varie sensiblement d’un contexte linguistique (syriaque, grec, persan, copte, arabe, turc, arménien etc.) ou dialectal à l’autre. Il s’agit surtout de l’empreinte métrique par laquelle les rituels religieux et profanes marquent ce rythme. Cette empreinte est inhérente à l’arbitrage esthétique que rendent ces rituels entre verbe et geste et qui se superpose à l’antique dialectique du lόγος (logos, parole/verbe) et du μέλος (mélos, mélodie) et à l’opposition du vocal à l’instrumental. En prenant appui sur l’analyse symbolique des rituels dans lesquels les pratiques musicales sont engagées, la modélisation triadique esthétique et stylistique musicale, par laquelle débute cet article, suit, tout en s’inscrivant dans la théorie sémiotique modale, est avant tout d’inspiration anthropologique religieuse et d’essence sémiotique/sémiologique ternaire. Aussi cet article étudie-t-il dans cette perspective quatre importants actes syncrétistes fondateurs de grandes traditions musicales régionales : l’instauration (au IVe s.) de l’hymnodie chrétienne, la création (au VIIe s.) de la musique de cour arabe médiévale, les tiraillements (observée au XIXe s.) entre les systèmes mélodiques traditionnels de l’Orient, en conséquence de contacts avec l’Occident, et l’élaboration (au XIXe s.) de la nouvelle mouture de la tradition musicale lettrée (artistique ou classique) arabe du Mašriq, par métissage entre des dialectes musicaux régionaux. Ces avènements sont envisagés, du double point de vue sémiotique et philologique, en tant qu’évolutions historiques de dialectes d’une seule et même langue musicale régionale, transmodale et transtraditionnelle, ces dialectes étant assujettis à des processus de créolisation musicale.

Kaynakça

  • Abou Mrad, N. & Didi, A. (2013). Le révélateur musicologique d’al-Ḥiṣnī : un précis de grammaire modale transformationnelle du xvie siècle. Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen 7 (Sémiotique et psychocognition des monodies modales 2), 29-50.
  • Abou Mrad, N. & Maatouk, T. (2012). Sémiotique modale des chants maronites du Vendredi saint. Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen 6 (Sémiotique et psychocognition des monodies modales 1), 67-80.
  • Abou Mrad, N. (1991). L’imâm et le chanteur : réformer de l’intérieur (une mise en parallèle de Muhammad ‘Abduh et ‘Abduh al-Hâmûlî), Les Cahiers de l’Orient 24 (Dossier La Nahda et la musique), [traduit en arabe et réactualisé en 2003, Al-faqīh wa-l-murannim : al- ‘iṣlāḥ min a-d-dāḫil. N. Abou Mrad (Éd.), La musique et la Nahda (pp. 49-70). Amman: Publications de l’Académie Arabe de Musique.]
  • Abou Mrad, N. (2005). Échelles mélodiques et identité culturelle en Orient arabe. J.-J. Nattiez (Éd.), Musiques. Une encyclopédie pour le XXIe siècle. Vol. III. Musiques et cultures (pp. 756-795). Actes Sud/Cité de la Musique.
  • Abou Mrad, N. (2016). Éléments de sémiotique modale : Essai d’une grammaire musicale pour les traditions monodiques, Paris et Hadat/Baabda: Éditions Geuthner et Éditions de l’Université Antonine.
  • Anonyme. (1983). A-š-šajara ḏāt al-akmām al-ḥāwiya li- ’uṣūl al-anġām [L’arbre aux calices renfermant les principes des modes], Londres, British Museum, cote Oriental 1535, f. 57b-76a. Édition critique : Ġaṭṭās ‘Abd al-Malik Ḫašaba et Isis Fatḥallāh, Le Caire: Al-hay’a al-miṣriyya al- ’āmma li-l-kitāb.
  • Braïloiu, C. (1951). Le rythme aksak, Revue de Musicologie 33(99-100), 71-108 [Rééd. 1973, G. Rouget (Éd.), Problèmes d’ethnomusicologie (pp. 301-340). Genève: Minkoff Reprints].
  • Chailley, J. (1979). La musique grecque antique. Paris: Les Belles Lettres.
  • Chailley, J. (1996). La musique et son langage. Paris: Éditions Aug. Zurfluh.
  • Chrysanthos de Madytos (1832). Grande théorie de la musique. (Trans. P. Pelopidos). Trieste: Michele Weis [2010. Great Theory of Music. (Trans. Katy Romanou). New Rochelle: The Axion Estin Foundation].
  • Corbin, S. (1961). La cantillation des rituels chrétiens. Revue de Musicologie 47(123), 3-36.
  • During, J. (1994). Quelque chose se passe. Le sens de la tradition dans l’Orient musical. Paris: Verdier.
  • During, J. (2010). Musiques d’Iran. La tradition en question. Paris: Geuthner.
  • Erlanger, R. (1930-1959). La musique arabe, tomes I (1930), II (1932), III (1935), IV (1939), V (1949) et VI (1959). Paris: Paul Geuthner.
  • Farmer, H. G. (1929) A History of Arabian Music to the XIIIth Century. Londres: Luzac [Rééd. (2001). New Delhi: Goodword Books].
  • Feldman, W. (1996). Music of the Ottoman Court, Makam. Berlin: Verlag für Wissenschaft und Bildung.
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  • Hage, L. (1999). Précis de chant maronite. Kaslik (Liban): Bibliothèque de l’Université Saint-Esprit de Kaslik.
  • Hourani, A. (1962). Arabic Thought in the Liberal Age 1798-1939. London: Oxford University Press.
  • Huglo, M. (1991). Les formules d’intonations « noeane noeagis » en Orient et en Occident. Dans Ch. Meyer (Éd.), Aspects de la musique liturgique au Moyen Âge, actes des colloques de Royaumont de 1986, 1987 et 1988 (direction : Michel Huglo et Marcel Pérés) (pp. 43-53). Paris: Editions Créaphis.
  • Isfahānī, A. (1927-1974). Kitāb al-aġānī [Le Livre des chants]. Le Caire: Dār al-kutub al-Miṣriyya.
  • Karas, S. (1970). Γένη και διαστήματα εις την βυζαντινήν μουσικήν [Genres et intervalles dans la musique byzantine]. Athènes : (n.p.).
  • Lagrange, F. (1996). Musiques d’Égypte [livre accompagné d’un CD anthologique]. Paris: Cité de la Musique/Actes Sud.
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  • Meeùs, N. (1993). Heinrich Schenker. Une introduction. Liège: Mardaga.
  • Meeùs, N. (2015). Épistémologie d’une musicologie analytique. Musurgia. Analyse et Pratique Musicales 22(3-4), 91-114.
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  • Neubauer, E. (1994). Die acht ‘Wege’ der Musiklehre und Oktoechos. Zeitschrift für Geschichte der Arabisch-Islamischen Wissenschaften 9, 373-414.
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  • Vigreux, P. (1991). Esquisse d’une chronologie du réformisme en Égypte. Les Cahiers de l’Orient 24, 190-205.
  • Wellesz, E. (1949-1961). A History of Byzantine Music and Hymnography. Great Britain: Oxford University Press.
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  • Wright, O. (1966). Ibn al-Munajjim and the Early Arabian Modes. Galpin Society Journal 19, 27-48.
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  • Wright, O. (2014). Music Theory in Mamluk Cairo. The ġāyat al-maṭlūb fī ‘ilm al-adwār wa- ‘l-ḍurūb by Ibn Kurr. London: SOAS musicology Series, Ashgate Publishing Company.
  • Yaqtā Bey R. (1922). La musique turque. Dans L. de la Laurencie (Éd.), Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire (pp. 2945-3064). Paris: Delagrave.

Philology of the Creolization of Mashriq’s Musical Traditions

Yıl 2017, Cilt: 37 Sayı: 2, 283 - 313, 15.12.2017

Öz

As expected from the colorful history of Mashriq’s cultural geography and the symbolic system of the “musical East,” there is today in that region a great variety of musical traditions. The richness of this region’s music, regarding rhythm and style especially, is the natural result of these musical traditions’ contextual differences. The fundamental distinction is the prosodic stamp that the language of the lyrics left on the rhythm of the chant, contextually depending on the language (Syrian, Greek, Persian, Coptic, Arabic, Turkish, Armenian, etc.) or dialect. It is mainly caused by the metrical influence (metrical stamp) of religious and non-religious rituals on the rhythm. This influence, which also appears in the logos (utterance/word) – melos (melody) dialectic and the vocal – instrumental music opposition of Ancient Greece, is inherent to the rituals’ aesthetic preference between utterance and gesture. The threefold stylistic and aesthetical music modeling that has been chosen at the outset of the study and thoroughly explored within modal semiotics is based on the symbolic analysis of rituals involving music making. Based on a threefold semiotic approach, it is mainly inspired by the anthropology of religion. Thus have been studied the four principal, constituent and syncretist stages of the great musical traditions of the region: The foundation of the Christian hymnography (4th century); the beginnings of Medieval Arabic court music (7th century); inconsistencies in the traditional Eastern melodic systems (mainly 19th century) as a consequence of the contact with the West, and finally, the embodiment of a new form of theory-based Arabic music tradition (artistic or classic) in Mashriq (19th century). All these stages have been explored, from the double perspective of semiotics and philology, as the evolution of the dialects of a single regional music idiom (trans-modal and trans-traditional) that has undergone musical creolization. 

Kaynakça

  • Abou Mrad, N. & Didi, A. (2013). Le révélateur musicologique d’al-Ḥiṣnī : un précis de grammaire modale transformationnelle du xvie siècle. Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen 7 (Sémiotique et psychocognition des monodies modales 2), 29-50.
  • Abou Mrad, N. & Maatouk, T. (2012). Sémiotique modale des chants maronites du Vendredi saint. Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen 6 (Sémiotique et psychocognition des monodies modales 1), 67-80.
  • Abou Mrad, N. (1991). L’imâm et le chanteur : réformer de l’intérieur (une mise en parallèle de Muhammad ‘Abduh et ‘Abduh al-Hâmûlî), Les Cahiers de l’Orient 24 (Dossier La Nahda et la musique), [traduit en arabe et réactualisé en 2003, Al-faqīh wa-l-murannim : al- ‘iṣlāḥ min a-d-dāḫil. N. Abou Mrad (Éd.), La musique et la Nahda (pp. 49-70). Amman: Publications de l’Académie Arabe de Musique.]
  • Abou Mrad, N. (2005). Échelles mélodiques et identité culturelle en Orient arabe. J.-J. Nattiez (Éd.), Musiques. Une encyclopédie pour le XXIe siècle. Vol. III. Musiques et cultures (pp. 756-795). Actes Sud/Cité de la Musique.
  • Abou Mrad, N. (2016). Éléments de sémiotique modale : Essai d’une grammaire musicale pour les traditions monodiques, Paris et Hadat/Baabda: Éditions Geuthner et Éditions de l’Université Antonine.
  • Anonyme. (1983). A-š-šajara ḏāt al-akmām al-ḥāwiya li- ’uṣūl al-anġām [L’arbre aux calices renfermant les principes des modes], Londres, British Museum, cote Oriental 1535, f. 57b-76a. Édition critique : Ġaṭṭās ‘Abd al-Malik Ḫašaba et Isis Fatḥallāh, Le Caire: Al-hay’a al-miṣriyya al- ’āmma li-l-kitāb.
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  • During, J. (1994). Quelque chose se passe. Le sens de la tradition dans l’Orient musical. Paris: Verdier.
  • During, J. (2010). Musiques d’Iran. La tradition en question. Paris: Geuthner.
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  • Farmer, H. G. (1929) A History of Arabian Music to the XIIIth Century. Londres: Luzac [Rééd. (2001). New Delhi: Goodword Books].
  • Feldman, W. (1996). Music of the Ottoman Court, Makam. Berlin: Verlag für Wissenschaft und Bildung.
  • Feldman, W. (2001). Ottoman Music. Dans S. Sadie (Éd.). The New Grove Dictionnary of Music and Musicians. Vol. XVIII (pp. 809-815). Londres: MacMillan.
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  • Isfahānī, A. (1927-1974). Kitāb al-aġānī [Le Livre des chants]. Le Caire: Dār al-kutub al-Miṣriyya.
  • Karas, S. (1970). Γένη και διαστήματα εις την βυζαντινήν μουσικήν [Genres et intervalles dans la musique byzantine]. Athènes : (n.p.).
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  • Meeùs, N. (2015). Épistémologie d’une musicologie analytique. Musurgia. Analyse et Pratique Musicales 22(3-4), 91-114.
  • Muwayliḥī, I. (1902). ’Abduh al-Ḥāmūlī. Dans J. Zaydān (Éd.), Tarājim mašāhīr al-qarn a-t-tāsi’ ‘ašar [Biographie des sommités du XIXe siècle] (pp. 406-407). Beyrouth: Manšūrāt Dār maktabat al-Ḥayāt.
  • Neubauer, E. (1994). Die acht ‘Wege’ der Musiklehre und Oktoechos. Zeitschrift für Geschichte der Arabisch-Islamischen Wissenschaften 9, 373-414.
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  • Picard, F. (2001). Modalité et pentatonisme : deux univers musicaux à ne pas confondre. L’Analyse musicale 39, 37-46.
  • Planchart, A. (2006). Les traditions du chant dans l’Europe occidentale. Dans J.-J. Nattiez (Éd.), Musiques. Une encyclopédie musicale pour le XXIe siècle. Vol. 4. Histoire des musiques européennes (pp. 141-171). Arles: Actes Sud/Cité de la Musique.
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  • Rasted, J. (1991). The “laetantis adverbia” of Aurelian’s Greek informant. Dans Ch. Meyer (Éd.), Aspects de la musique liturgique au Moyen Âge, actes des colloques de Royaumont de 1986, 1987 et 1988 (direction : Michel Huglo et Marcel Pérés) (pp. 55-66). Paris: Editions Créaphis.
  • Saussure, F. (1972). Cours de linguistique générale [publié par Ch. Bailly et A. Séchehaye, édition critique préparée par T. Mauro]. Paris: Payot.
  • Vailhé, S. (1898). Les écrivains de Mar-Saba (Suite). Échos d’Orient 2(2), 33-47. (http://www.persee.fr/docAsPDF/rebyz_1146-9447_1898_num_2_2_3187.pdf)
  • Vigreux, P. (1991). Esquisse d’une chronologie du réformisme en Égypte. Les Cahiers de l’Orient 24, 190-205.
  • Wellesz, E. (1949-1961). A History of Byzantine Music and Hymnography. Great Britain: Oxford University Press.
  • Werner, E. (1959). The Sacred Bridge: The Interdependence of Liturgy and Music in Synagogue and Church During the First Millennium. London & New York: D. Dobson.
  • Wright, O. (1966). Ibn al-Munajjim and the Early Arabian Modes. Galpin Society Journal 19, 27-48.
  • Wright, O. (1978). The modal system of Arab and Persian music 1250-1300. London: Oxford University Press.
  • Wright, O. (2014). Music Theory in Mamluk Cairo. The ġāyat al-maṭlūb fī ‘ilm al-adwār wa- ‘l-ḍurūb by Ibn Kurr. London: SOAS musicology Series, Ashgate Publishing Company.
  • Yaqtā Bey R. (1922). La musique turque. Dans L. de la Laurencie (Éd.), Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire (pp. 2945-3064). Paris: Delagrave.
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Konular Sosyoloji
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Nidaa Abou-mrad Bu kişi benim

Yayımlanma Tarihi 15 Aralık 2017
Yayımlandığı Sayı Yıl 2017 Cilt: 37 Sayı: 2

Kaynak Göster

APA Abou-mrad, N. (2017). Philologie de la Créolisation des Traditions Musicales du Mašriq. İstanbul University Journal of Sociology, 37(2), 283-313.
AMA Abou-mrad N. Philologie de la Créolisation des Traditions Musicales du Mašriq. İstanbul University Journal of Sociology. Aralık 2017;37(2):283-313.
Chicago Abou-mrad, Nidaa. “Philologie De La Créolisation Des Traditions Musicales Du Mašriq”. İstanbul University Journal of Sociology 37, sy. 2 (Aralık 2017): 283-313.
EndNote Abou-mrad N (01 Aralık 2017) Philologie de la Créolisation des Traditions Musicales du Mašriq. İstanbul University Journal of Sociology 37 2 283–313.
IEEE N. Abou-mrad, “Philologie de la Créolisation des Traditions Musicales du Mašriq”, İstanbul University Journal of Sociology, c. 37, sy. 2, ss. 283–313, 2017.
ISNAD Abou-mrad, Nidaa. “Philologie De La Créolisation Des Traditions Musicales Du Mašriq”. İstanbul University Journal of Sociology 37/2 (Aralık 2017), 283-313.
JAMA Abou-mrad N. Philologie de la Créolisation des Traditions Musicales du Mašriq. İstanbul University Journal of Sociology. 2017;37:283–313.
MLA Abou-mrad, Nidaa. “Philologie De La Créolisation Des Traditions Musicales Du Mašriq”. İstanbul University Journal of Sociology, c. 37, sy. 2, 2017, ss. 283-1.
Vancouver Abou-mrad N. Philologie de la Créolisation des Traditions Musicales du Mašriq. İstanbul University Journal of Sociology. 2017;37(2):283-31.