The notion of pleasure has often been the source of debates and aporetic positions both in critical reflections and in the philosophy of art. However, to evoke the notion of pleasure in a reading process implies essentially to highlight the triadic relation author – text – reader. However, the subject/reader could have a feeling of pleasure in front of a text without thinking about its author, the only entity that can be actualized now remains the literary text. It is in fact a «much more intellectual pleasure» (Barthes, 1973, p. 11), which places it in a critical and aesthetic dimension. If we take pleasure in a euphoric sense, it would therefore be a feeling that is related to the affect, then the latter from this point of view is nothing other than the reconciliation of the sensitive (reader) and the intelligible of the literary text. Reconciliation that passes through a look, an attitude, facing this «lazy machine» (Eco,1985, p. 34) that the aesthetic experience actualizes. This work will examine closely the role of the subject/reader in reading before landing on the notions of pleasure, experience, and the aesthetic dimension that underlies them. Starting from the premise that pleasure is an aesthetic experience of the reader, It is fitting i logic to question the notion of pleasure in an aesthetic dimension; as an experience of the reader, ask to what extent pleasure is a form of intentionality of the subject/reader. The study will examine the parodic references and the ironic discrepancies in some passages of Brothers Karamazov of Dostoyevsky and The part of the son of Jean-Luc Coatalem.
I would like to thank Litera Magazine for the trust and the peer review for their efforts
La notion du plaisir a souvent été source de débats et positions aporétiques aussi bien dans les réflexions critiques que dans la philosophie de l’art. Or, évoquer la notion du plaisir dans un processus de lecture implique essentiellement de mettre en évidence la relation triadique auteur – texte – lecteur. Toutefois, le sujet/lecteur pourrait avoir une sensation du plaisir face à un texte sans pour autant penser à son auteur, la seule entité actualisable à présent demeure le texte littéraire. Il s’agit de fait d’un « plaisir bien plus intellectuel » (Barthes, 1973, p. 11), ce qui inscrit celui-ci dans une dimension tant critique qu’esthétique. Si nous prenons le plaisir dans une acception euphorique, il s’agirait dès lors d’un sentiment qui relève de l’affect, alors ce dernier de ce point de vue n’est rien d’autre que la réconciliation du sensible (lecteur) et de l’intelligible du texte littéraire. Réconciliation qui passe par un regard, une attitude, face à cette « machine paresseuse » (Eco,1985, p. 34) que l’expérience esthétique actualise. Le présent travail examinera de près le rôle du sujet/lecteur dans la lecture avant d’atterrir sur les notions du plaisir, d’expérience, et la dimension esthétique qui les sous-tend. Partant du postulat que le plaisir est une expérience esthétique du lecteur, Il convient en bonne logique de s’interroger sur la notion du plaisir dans une dimension esthétique ; en tant qu’expérience du lecteur, de demander dans quelle mesure le plaisir est une forme d’intentionnalité du sujet/lecteur. Ce faisant, l’étude portera sur l’examen des renvois parodiques et les écarts ironiques dans quelques passages des Frères Karamazov de Dostoïevski et La part du fils de Jean-Luc Coatalem.
Birincil Dil | Fransızca |
---|---|
Konular | Sanat ve Edebiyat |
Bölüm | Araştırma Makaleleri |
Yazarlar | |
Yayımlanma Tarihi | 6 Aralık 2021 |
Gönderilme Tarihi | 22 Aralık 2020 |
Yayımlandığı Sayı | Yıl 2021 Cilt: 31 Sayı: 2 |